Voici un article très intéressant d’un artiste sur la « crise des intermittents » en particulier et sur le rôle de l’art en général dans une société.
La phrase suivante est en lien direct avec le thème de l’intérêt général face au dogmatisme politique ou idéologique que l’on peut retrouver dans le milieu artistique (le théâtre dans ce cas précis):
« L’auteur est là pour créer un lien entre la scène et la réalité sociale et politique qui l’entoure. Si l’on parvient à représenter sur scène certains conflits sociaux ou générationnels présents de la société actuelle, alors il faut le faire de façon subtile, engagée certes, mais lucide face à leur complexité. Or il y a aujourd’hui un certain théâtre qui montre les contradictions du monde contemporain de façon simpliste, un théâtre des bons sentiments dont l’ambition intellectuelle est assez limitée. Or le théâtre n’est ni une église, ni un syndicat, ni un parti. »
« Le théâtre a perdu de sa centralité aux yeux des classes dirigeantes hyperconnectées. Il est même entré dans une grande crise, et le rôle éminent qu’il a eu dans le passé en Europe, de la Grèce antique jusqu’aux années 1980, semble révolu. Mais ce n’est pas seulement la faute des acteurs, des metteurs en scène ou des auteurs, dont la responsabilité est grande. C’est aussi le fait d’une certaine paresse des spectateurs bourgeois des centres-villes, tels ceux que vous appelez « bobos » en France. »
Voici l’intégralité de l’artricle:
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/07/05/sortir-de-la-crise-du-theatre_4451492_3232.html
lafrancedesvaleurs.wordpress.com 